samedi 9 juillet 2011

Eole Generation, un parfum de scandale sur le Parc existant de Saint Servant et Lizio en Morbihan : problèmes de santé, polémique immobilière... La liste des doléances s'allongent... Les Ministères de l'Intérieur, de l'Environnement, la Préfecture du Morbihan, l'Agence Régionale de Santé (ARS), la Mairie reconnaissent les nuisances graves pour les riverains


Le Parc éolien de Saint Servant sur Oust et Lizio, promu par EOLE GENERATION en Morbihan, déjà décrédibilisé par de sérieuses études en matière de santé, à nouveau décrédibilisé par une polémique immobilière.
Article de Ouest France, édition du 24 février 2011  
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Ils-ne-supportent-plus-le-bruit-des-eoliennes-_40740-1705133------56165-aud_actu.Htm
Article du journal Le Ploermelais, édition du 8 juillet 2011
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B2dzU5mlJHm_NmU4ZWMxZDEtYWQwMC00ZTA2LTkzOTMtY2U3ODY0ZTRiOWJi&hl=fr
Article du Mensuel du Golf du Morbihan, édition Juillet-Août 2011
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B2dzU5mlJHm_OGVkZDY4MDQtOWU3ZS00NGRmLWEwNmMtZjZiMzlmOTZlMzgy&hl=fr
Notre crainte, c'est qu'un jour la même histoire puisse aussi arriver aux habitants de Pruilllé, Armaillé, la Prévière ou Pouancé, si par malheur, le projet d'Eole Generation devait voir le jour.

Réunion du Conseil d’Administration de PLUS BELLE NOTRE VERZEE du lundi 16 mai 2011

Monsieur Thierry de Sayve, Président de notre Association et membre de la FEDFédération Environnement Durable et les membres du Conseil d'Administration font un tour d’horizon concernant l’activité récente de l’association.

vendredi 8 juillet 2011

L'intégralité de l'Article du Nouvel Observateur, édition du 29 juin 2011, l’éolien industriel : une absurdité écologique, économique et sociale

En France, l’opposition à l’éolien industriel se développe indépendamment de toute influence politique et de tout dogmatisme sur le nucléaire. Sa seule raison d’être: un profond respect des territoires ruraux, des ressources naturelles, de la biodiversité, des paysages, du silence et un engagement à valoriser ces territoires pour les générations futures plutôt qu’à les hypothéquer pour faire de l’argent tout de suite et maintenant.

Car c’est uniquement d’argent dont il est question. Grâce aux subventions publiques, l’énergie éolienne rapporte énormément à une poignée de multinationales. Pour installer des éoliennes, on défriche les forêts là où elles gênent, on bétonne des espaces naturels protégés à travers lesquels on aménage des voies d’accès larges comme une autoroute pour acheminer et entretenir les immenses machines, on défonce le sous-sol de grands réservoirs d’eau douce comme le Massif central pour creuser les fondations de mâts toujours plus hauts. Autant pour l’environnement.

De somptueux paysages sont remplacés par des parcs industriels, les oiseaux s’en vont nicher ailleurs, des sources sont perdues à jamais ; et pour juger du bruit, il faut vivre à proximité d’un parc (les témoignages de riverains sont accablants) : lancinant, incessant, insupportable. Le fait que certains exploitants soient contraints d’arrêter le fonctionnement des machines la nuit pour laisser dormir les gens le prouve.

Les conséquences sur le tourisme, le commerce et l’artisanat sont dramatiques car personne ne veut vivre près d’un parc éolien, comme le suggère la chute de la valeur immobilière du bâti, dans une fourchette de 20 à 30%, que la mise en service d’un parc ou la simple confirmation d’un projet provoque. Les promoteurs clament le contraire malgré la jurisprudence.

Les dégâts sont également d’ordre social. C’est même EDF qui le confirme lors d’un séminaire récent : "Des oppositions violentes à l’éolien se sont développées dans certains villages de Seine-et-Marne, allant jusqu’à déstructurer les liens sociaux (rupture de liens familiaux, déstructuration de la vie associative, violences physiques, atteintes aux biens…)".

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le tissu social se déchire dans tous les villages concernés. Et voilà qu’on parle maintenant d'impact possible sur la santé publique. On est dans la destruction durable.

Sortons de l’éolien industriel avant qu’il ne soit trop tard

Pour comprendre qu’on puisse s’opposer à la production d’énergie éolienne à l’échelle industrielle, il faut commencer par dépasser le cliché qui oppose l’éolien au nucléaire. Non, le mouvement anti-éolien ne roule pas pour le nucléaire. Ce cliché est d’autant plus dépassé que les principaux industriels de l’éolien, regroupés au sein du puissant Syndicat des Énergies Renouvelables qui s’amuse à faire passer les anti-éoliens pour d’affreux réactionnaires, sont aussi des acteurs du nucléaire en France et à l’étranger : GDF Suez, EDF, AREVA, Alstom.

L’éolien est en vogue dans les milieux urbains qui nous accusent de protéger notre intérêt au détriment de l’intérêt général. Mais quelle est la légitimité technico-économique de ces infrastructures ? Les promoteurs se raccrochent à toutes les causes nationales et planétaires pour faire passer la pilule, maniant la désinformation et jouant sur la peur : 1/ réduction du CO2, 2/ création d’emploi, 3/ alternative au nucléaire.

1. L'éolien ne réduit pas le CO2

Même à grande échelle, la contribution de cette énergie à la réduction des gaz à effet de serre resterait tout à fait négligeable (essayons de refroidir l’océan avec des glaçons d’apéritif) ; par ailleurs, elle augmente indirectement les émissions de CO2 car l’intermittence du vent exige, à l’échelle d’un système électrique, que la capacité de production d’énergie éolienne soit doublée d’une capacité de production d’énergie très souple, rapide à mettre en marche et à arrêter, donc par des centrales thermiques brûlant du fuel, du charbon ou du gaz.

2. L'éolien crée-t-il de l'emploi ?

On créerait certes des emplois si on construisait des éoliennes en France (ce n’est pas encore le cas) mais le bilan devra prendre en compte la destruction des emplois que l’éolien entraîne en tuant à petit feu l’économie locale, et notamment le tourisme. L’inscription le 28 juin 2011 des Causses et des Cévennes au patrimoine mondial de l’Unesco nous rappelle, si besoin était, que la France est le pays le plus visité au monde et que la beauté de ses paysages y est pour beaucoup.

3. L'éolien, une alternative au nucléaire ?

Quant à sortir du nucléaire, il faut penser à autre chose qu’à l’éolien : vu la capacité de chaque machine (environ 2 mégawatts) et l’irrégularité du vent (le rendement annuel d’une machine est à peine de 30%), on aura couvert la France d’éoliennes, on l’aura défigurée, on aura détruit un pan entier de notre économie, pendant que les gains financiers de l’éolien iront renforcer les investissements dans le nucléaire en France ou ailleurs, puisqu’il s’agit de la même filière industrielle et transnationale.

S’il s’agit d’intérêt général, pourquoi monnayer l’accord des conseils municipaux ? Le fait de dédommager systématiquement les communes, tout en contribuant à leur paupérisation, est un aveu des dégâts et nuisances causés par l’éolien industriel et une preuve de son absurdité technique et économique.

Si cette industrie est si utile et inoffensive, alors pourquoi ne produit-on pas d’énergie éolienne dans le Lubéron, sur la côte d’Azur, au Cap Ferret, à l’Ile de Ré, à Saint-Barthélemy ou encore sur le Larzac ? Pourquoi ne met-on pas de machines dans les communes urbaines, pourquoi pas au bois de Boulogne et au bois de Vincennes? La réponse, trop évidente, témoigne d’un mépris inouï pour une majeure partie de la population rurale.

Qu’on remette donc les choses à leur place : l’intérêt général, c’est l’opposition à l’éolien qui le représente, l’intérêt particulier ce sont les promoteurs, soutenus par l’État, qui l’incarnent. Qu’on arrête ce viol de la France rurale.

mercredi 6 juillet 2011

UNESCO : NON AUX EOLIENNES DU MONT SAINT MICHEL

La Fédération Environnement Durable (FED) se félicite de la décision du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco qui le 23 juin 2011 a officiellement demandé à la France la suspension des projets de parcs éoliens, y compris ceux déjà approuvés, qui pourraient avoir un impact visuel sur la baie du Mont-Saint-Michel .


Pour sauver ce site emblématique la FED et  la plateforme européenne contre les éoliennes industrielles (EPAW), avaient organisé le  26 septembre 2009 une marche internationale dans la baie du Mont Saint-Michel, qui avait regroupé des citoyens de plus de 23 pays.


Depuis cette date avec la Fédération régionale Basse Normandie Environnement (BNE)  elle a mené  un combat sans répit  en faisant appel à l’opinion internationale pour sauver le Mont Saint Michel  des 11 projets éoliens en cours qui le menacent. Elle s’était révoltée notamment contre l’accord par les services de l'État d'un premier permis de construire d'un parc éolien à Argouges Manche.
Elle remercie l’Unesco et l’association Europa Nostra regroupant plus de 250 organisations non gouvernementales et dont les prises de position ont été sans ambigüité.
Elle prend acte de la  clairvoyance des Sénateurs de la Commission de la Culture du Sénat qui se sont rendus sur place et ont exprimé leur vive inquiétude de voir ce site déclassé du patrimoine mondial de l’Unesco.