samedi 31 mars 2012

Le Rapporteur public du CONSEIL D'ETAT donne un violent coup de frein à l'éolien

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) s’est dit jeudi «très inquiet» de la possible annulation par le Conseil d’Etat, à la demande du collectif d’associations anti-éoliennes Vent de Colère, du texte fixant les conditions d’achat en France de l’électricité d’origine éolienne. Une telle annulation, demandée par le rapporteur public lors d’une audience le 12 mars et suspendue à la décision des juges du Conseil d’Etat, constituerait un «coup de frein fatal» pour la filière et menacerait les vraies fausses prévisions de 9.000 de ses 10.000 emplois directs et indirects, s’est alarmé le président du SER, Jean-Louis Bal. 
«Les conséquences, on les voit déjà», a-t-il assuré.

Plusieurs mois sans tarif d’achat ?

«La nouvelle (d’une possible annulation) est connue et notamment des banquiers qui constatent qu’il y a une insécurité juridique et ne veulent plus financer les nouveaux projets», a-t-il ajouté. «Si l’arrêté fixant les tarifs d’achat était cassé, la situation se prolongerait jusqu’à un nouvel arrêté, ce qui peut prendre plusieurs mois et qui veut dire qu’on serait pendant ce temps-là sans tarif d’achat», a-t-il expliqué.
Ces tarifs permettent aux producteurs d’électricité éolienne de revendre à EDF ou à d’autres opérateurs, à un prix fixé par un arrêté datant de 2008, le courant produit par leurs installations. Un précédent arrêté, datant de 2006, avait été annulé en 2008 par le Conseil d’Etat à la demande de la même fédération, Vent de colère, regroupant quelque 800 associations opposées à l’énergie éolienne.

Un surcoût pour les abonnés

Lors de l’audience du 12 mars, le rapporteur public, dont les avis sont souvent suivis par les juges du Conseil d’Etat, a évoqué l’absence de notification à la Commission européenne de ce tarif en tant qu’aide d’Etat, a rapporté le président du SER, «très inquiet» de la décision à venir. Avec un peu plus de 6.500 mégawatts (MW) de capacité éolienne installée, uniquement sur terre pour le moment, la France, selon certains, est en retard sur ses objectifs extravagants du Grenelle de l’environnement : 19.000 MW sur terre et 6.000 MW off-shore d’ici à 2020.

Vent de colère confirme que le rapporteur public du Conseil d’Etat avait demandé l’annulation de l’arrêté, indiquant que la décision était généralement rendue trois à quatre semaines après l’audience, mais sans exclure un possible report en raison du contexte électoral. Nos associations contestent notamment le modèle économique qui consiste à répercuter «le surcoût du courant sur la facture des abonnés», a indiqué notre ami président du Collectif Vent de Colère, Alain Bruguier.

jeudi 15 mars 2012

A 14.30 h le 14 mars 2012, les 4000 éoliennes du parc français représentant plus de 6.700 mégawatts installés, ont à nouveau CESSE DE FONCTIONNER PAR MANQUE DE VENT. Avec une puissance effective de 293 mégawatts fournie au réseau, elles ont battu leur RECORD ABSOLU D' INNEFICACITE (les records tombent régulièrement depuis le début de l'année), en représentant 0,4% des 68.408 mégawatts en fonctionnement.

Cette situation a obligé les centrales thermiques fortement émettrices de gaz à effet de serre, à pallier leur inefficacité. Ces chiffres officiels établis en temps réel par RTE (Réseau de Transport de l'Electricité) démontrent une évidence: le courant ne se stocke pas et sans vent il n'y a pas d'électricité éolienne.
Ces machines doivent être relayées par des dizaines de centrales thermiques.
Le plan du Grenelle de l'Environnement a pour objectif d'implanter 15.000 éoliennes sur la France. Il conduit non seulement à augmenter le prix de l'électricité des ménages de  plus de 50 % mais, il entraine aussi la construction de nouvelles centrales thermiques (gaz, fioul et charbon), un double investissement nécessaire pour assurer la sécurité énergétique de notre pays.
La Fédération Environnement Durable qui regroupe 800 associations rappelle que les prévisions du Grenelle ont été établies sur des bases scientifiques fausses pour l'unique profit des industriels de l'éolien au mépris de l'intérêt général. Ce plan entraine un investissement de plus de 50 milliards d'euros d'argent public qui amplifie les problèmes économiques et écologiques de la France  tout en détruisant ses paysages et dénaturant son patrimoine.


Ci-dessous, les chiffres officiels établis en temps réel par RTE (Réseau de Transport de l'Electricité). Il était 14h30 lorsque ce record est tombé. 


14-03-2012-14h30 

samedi 3 mars 2012

Réunion publique de Pouancé du 21 février : une étape complémentaire du processus de verrouillage de la communication par les forces en présence : Communauté de Communes, ALISE Environnement, Eole Generation... Sans oublier l'argent, leur principale source de motivation... Celui qu'ils gagnent ou vont gagner, celui qu'ils prennent aux contribuables, celui qu'ils gaspillent sur une source d'énergie non efficiente et non efficace, celui que l'on dépense pour construire des centrales thermiques fortement émettrices de gaz à effet de serre et destinées à pallier les insuffisances de l'éolien... L'éolien, une source d'énergie qu'ils persistent à promouvoir dans leurs "petites affaires entre amis". Une démocratie au service d'intérêts particuliers. Le mépris orgueilleux de certains élus locaux pour leurs administrés.

Le 21 février 2012, s'est tenu à Pouancé, une réunion de la Communauté de Communes de Pouancé Combrée portant sur le potentiel éolien de la région. Le " Bureau d'Etudes " Alisé Environnement présentait l'" étude " qui sera soumise ultérieurement au Préfet.
Il en ressort que 5 zones pourraient accueillir des éoliennes.

Ainsi sur une zone de dimension restreinte pourraient s'établir 25 éoliennes (minimum) de 150 mètres de haut.
Imaginons un instant , un habitant de la région qui se déplacerait en voiture ou à pieds en faisant le parcours Carbay -  Pouancé -  Chazé Henry -  Noellet -  Armaillé. Il aurait comme seul horizon, celui des éoliennes industrielles géantes. La nuit, ce serait une zone qui clignoterait en permanence, aussi loin que pourrait la suivre sa vue.
La région serait hélas transformée en une vaste zone industrielle. Le paysage serait détruit.

Rappelons que le paysage comme l'air et la lumière sont un bien commun qui est pris en otage par des intérêts privés au premier rang desquels se trouvent les promoteurs éoliens.
Ce n'est pas admissible.

L'Association Plus Belle Notre Verzée continuera, plus que jamais, sa lutte contre ce projet néfaste, en liaison avec la Fédération Vent d'Anjou (14 associations dans le Maine et Loire) et la Fédération Environnement Durable (800 associations sur le territoire national).

Si un nombre croissant de personnel politique réagit depuis longtemps, les prochaines élections délient d'avantage encore les langues.
Bien que Plus Belle Notre Verzée soit totalement apolitique, nous pouvons rappeler les positions de Frédéric Mitterand (ministre de la Culture, UMP), Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), et Marine Le Pen (Front National), qui, tous les 3, viennent de se prononcer vigoureusement contre les éoliennes qui défigurent nos régions, coûtent très chères, ne fournissent qu'une incertaine énergie électrique et ne rapportent qu'à un petit nombre d'intérêts privés.