jeudi 25 décembre 2014

lundi 8 décembre 2014

Partout en France, des commissaires enquêteurs se prononcent contre les Parcs éoliens industriels.... Qu'en sera t il à Armaillé, Pouancé et au delà ?

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LETTRE D'INFORMATION:  8 décembre 2014

EOLIENNES ET MASSACRE DES PAYSAGES DE LA FRANCE
depeche
Publié le 08/12/2014 à 03:48
Eolien : enquête publique défavorable
http://epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n262

Ardèche: parc "des Sources de la Loire" commune de St Cirgues en Montagne sur le plateau ardéchois.
Le commisaire enquêteur juge que "cinq machines de 150 mètres de haut porteront une atteinte grave aux paysages naturels.... "
Lascabanes (46)
Réunion d'information du 12
                                  septembre à Castelnau-Montratier.


Réunion d'information du 12 septembre 2014 à Castelnau-Montratier.

Edmond Lefrançois, commissaire enquêteur chargé de l'enquête publique sur le projet d'implantation de cinq éoliennes sur les communes de Castelnau-Montratier et de Sauveterre, a rendu son très volumineux rapport. Il sera disponible dans les mairies sièges de l'enquête (Castelnau-Montratier et Sauveterre) et dans les onze communes qui avaient été consultées. Il est déjà visible sur le site de la préfecture du Lot.
Le permis de construire, assorti d'une demande d'autorisation d'exploiter, a été déposé par la société Centrale éolienne du Quercy blanc, sous-filiale du groupe Neoen SAS, en avril 2014. Lors de l'enquête publique, les élus et la population s'étaient opposés au projet. 
Les conclusions d'Edmond Lefrançois sont sans appel. Il juge que «cinq machines de 150 mètres de haut porteront une atteinte grave aux paysages naturels» et que «lors du fonctionnement des machines un bruit de fond régulier sera très certainement perçu par les habitations les plus proches, le vallonnement de la région provoquant des échos et des renvois de nuisances sonores». «Je suis persuadé qu'une dépréciation immobilière sera constatée dans les futures transactions immobilières» écrit-il. Il constate aussi que «le projet éolien soulève des conflits entre les pour et les contre et cela crée la zizanie !!». Il évoque l'éventualité que «si le dernier acquéreur fait faillite, il n'y aura plus de responsable pour assurer le démantèlement. Il n'y a aucune certitude que dans 20 ans la Centrale éolienne du Quercy blanc soit toujours propriétaire du parc éolien». Sur le plan économique il estime que «l'implantation d'éoliennes en Quercy blanc porterait un coup mortel au secteur économique et au charme fragile de paysage attachant par son harmonieuse douceur (…) sans aucun emploi local et la fuite probable des néoruraux ne supportant pas d'avoir sous les yeux ces 5 éoliennes de 150 mètres de haut». Autre conclusion, «la faiblesse de la force du vent et son manque de régularité ne peuvent conduire à une exploitation satisfaisante». C'est au préfet du Lot que revient la décision finale.
La Dépêche du Midi

Cordialement
Jean-Louis Butré
President
Fédération Environnement Durable

samedi 22 novembre 2014

REJOIGNEZ LA PÉTITION EN LIGNE

NON au projet de parc éolien des Landes de Pruillé, Armaillé, 49


Je signe la pétition présentée par Plus Belle Notre Verzée contre le projet des Landes de Pruillé, commune d'ARMAILLE (49420), concernant l'implantation de 4 éoliennes 
Trois de 146 mètres et une de 130 mètres de hauteur (soit la hauteur d'un immeuble de 50 étages) 
Ce projet impacte les communes d'ARMAILLE,
             SAINT-MICHEL ET CHANVEAUX, LA PRÉVIÈRE, NOËLLET, VERGONNES, CHAZÉ-HENRY, POUANCÉ
     
  • J’ai choisi de vivre dans un paysage unique, le Pouancéen, que je souhaite préserver de l’agression d’éoliennes géantes envers un patrimoine naturel, bâti, et animalier très riche.
  • Je refuse sa banalisation et sa dégradation au sein de monuments historiques, classés ou inscrits, harmonieusement construits au fil des générations.
  • Je souhaite préserver notre cadre de vie, comme la vue panoramique depuis les hauteurs sud de Pouancé qui dominent l’étang de la Forge et la vallée de la Verzée où l’urbanisation s’est développée. Les lotissementsdu « Rocher », de « Bellevue », des « Judelles » seront fortement impactés et la valeur vénale des habitations dépréciée de 20 à 40% ! L’étude d’impact réalisée par l’opérateur a largement sous-estimé les effets sur les paysages et les covisibilités.
  • L’installation de ces aérogénérateurs immenses, dits éoliennes, sera en totale contradiction avec  les zones de protection de l’environnement – ZPPAUP, ZNIEFF – créées par nos élus. Le Pouancéen, par sa situation géographique et son patrimoine historique, est engagé dans une démarche de dynamisation des Marches de Bretagne qu’il ne faut pas contrarier.
  • Ce parc éolien, culminant à 220 m d’altitude, met en cause la sécurité des aéronefs de l’aérodrome de Châteaubriant-Pouancé situé à 4,2 km. Leur protection dans les phases d’approche, d’atterrissage, de décollage et de tour de piste est définie par l’arrêté du 10/07/2006. Une circulaire du 12/01/2012 recommande une zone d’exclusion de 5 km. 
  • Je ne veux pas des nuisances sonores, visuelles, lumineuses ‒ indiscutables, reconnues ‒ ni de leurs compensations financières. L’Académie de médecine ne préconise pas d’installations d’éoliennes à moins de 1500 mètres des habitations et l’OMS à moins de 3000 mètres. Notre territoire, aux habitations disséminées, n’est pas adapté à de telles machines industrielles.
  • Nos communes du Pouancéen souhaitent développer un tourisme vert – Pouancé Station Verte –, par ses chemins de randonnées, ses gîtes et chambres d'hôtes qui pâtiront cruellement de l'industrialisation du paysage. L’inscription de Pouancé au dispositif « Villes et villages remarquables de l’Anjou » sera compromise. 
  • Ce projet éolien et ceux de Carbay, Chazé-Henry, Pouancé, Saint-Michel-et-Chanveaux, divisent la population alors qu’il convient de développer les énergies renouvelables qui font consensus, de diminuer notre consommation électrique (isolation thermique etc.).
  • Le PLU (Plan Local d'Urbanisme) devra être modifié afin de transformer les parcelles à proximité des éoliennes en Zones Non Constructibles. Il ne faudra pas s'étonner de la désertification de notre campagne mitée par les éoliennes.
  • La covisibilité de parcs éoliens proches déjà en exploitation (Mayenne, Ille-et-Vilaine, Loire Atlantique) avec celui des Landes de Pruillé engendrera un effet cumulatif inacceptable.
  • L’éolien industriel n’est pas vraiment écologique : dans les Pays de la Loire l’efficacité des parcs éoliens est de 22%, la faiblesse du vent et son intermittence imposent donc 78% de complément d’énergie en centrale gaz ou charbon et donc davantage de CO2 ! L'énergie éolienne est coûteuse pour tous les Français (voir la CSPE sur notre facture d’électricité), qui ne profite financièrement qu'aux lobbys qui l'exploitent et à une poignée de propriétaires terriens. 

lundi 17 novembre 2014



 
FLASH D'INFORMATION :  13 novembre 2014    

13 novembre 2014

Schéma Régional Éolien : Ile de France
Une très bonne nouvelle

Le tribunal administratif de Paris a, non seulement admis la recevabilité de la requête, mais annulé le Schéma Régional Éolien d’Île-de-France et condamné l’Etat à verser une somme de 1.500 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

Le ministre de l’écologie dispose d’un délai de deux mois à compter de la notification de ce jugement pour en relever appel.

Jean-Louis Butré
Président
Fédération Environnement Durable





vendredi 7 novembre 2014

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LETTRE D'INFORMATION :  7 novembre 2014

Paris le 7 novembre 18h57

Suite aux tentatives faites par les industriels de l'éolien pour affaiblir les défenses de notre pays et en continuant à laisser envahir la France par des champs d'éoliennes qui perturbent gravement les radars militaires, un communiqué de  presse a été publié par la Fédération Environnement Durable le 15 septembre 2014.

Les événements récents concernant des drones qui survolent les sites sensibles comme les centrales nucléaires montrent que  l'Etat n'a pas pris ce problème à la hauteur du danger potentiel concernant la France.

Un reportage vidéo a été diffusé le 6 novembre 2014 au Journal télévisé de 20 heures de France 2.
Le Général Labourdette, Direction de la sécurité aérienne militaire, lance une alerte concernant les champs d'éoliennes et il confirme les demandes de l'armée de l'air pour assurer la sécurité du territoire.

http://epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n235


Rappel du communiqué de presse de la FED
lundi 15 septembre 2014

Éoliennes  La sécurité du territoire est-elle négociable ?
Un des députés de la Mayenne (1) a profité de l'audition de Ségolène Royal,  par la commission spéciale chargée d’examiner le texte relatif à la transition énergétique, pour tenter de faire annuler les zones d’exclusion d’éoliennes demandées par l’armée française notamment dans son département.

L’armée de l’air considère au contraire  que  les radars militaires ont besoin d’un renforcement du périmètre de sécurité vis à vis des éoliennes et que certains sites sensibles doivent avoir des zones particulièrement protégées. Le Ministère de la Défense a défini aussi des secteurs d’entraînement spécifiques pour les avions militaires « fers de lance » des interventions dans les conflits mondiaux actuels.

Ce député met en avant que : « l’installation de 75 éoliennes dans son département est actuellement bloquée par l’armée Française » et il déclare : « les mesures de sécurité militaire aérienne seraient en passe d’interdire l’implantation d’éoliennes sur 60 % du territoire national et compromettre 9 milliards d’euros de fonds privés qui sont actuellement en attente d’investissements, ainsi que nos objectifs en matière d’énergie renouvelables et toute l’économie liée au développement durable et donc à l’emploi ».

La Fédération Environnement Durable rappelle d’abord que les chiffes qu’il annonce sont fantaisistes puisque les éoliennes sont subventionnées par de l’argent public provenant de la taxe CSPE prélevée sur les factures d’électricité des français et que les éoliennes, étant toutes importées du Danemark et d’Allemagne, servent principalement à créer des emplois dans ces pays et non en France.

La Fédération Environnement Durable déclare qu’il ne serait pas acceptable d'affaiblir la défense du territoire français en perturbant les radars,  au moment où l’armée française est de plus en plus engagée dans une guerre internationale contre le terrorisme, et doit faire face à des nouvelles technologies d’attaques aériennes  particulière ment furtives et redoutables.
(1)Yannick Favennec (UDI) 

dimanche 2 novembre 2014

Le Conseil municipal de Senonnes se prononce contre le projet éolien des Halleries situé sur les communes de Senonnes et Pouancé

Le Conseil municipal de Senonnes s’est prononcé contre le projet éolien des Halleries, situé près du CERGO. Ce projet avait été maintenu malgré le refus par le préfet de création de ZDE (Zone de Développement Eolien). 
Les ZDE étant supprimées depuis, les promoteurs éoliens peuvent proposer l’installation d’éoliennes en tout lieu dès que les machines sont à distance de 500 mètres seulement des logements. 
C'est ici une grande satisfaction et une invitation pour Patrice Savin à continuer sa lutte contre ce projet de parc éolien industriel aux innombrables nuisances, point besoin de le rappeler. 





Chevallier, les éoliennes se révèlent imposture écologique et nouveau drame de santé publique

Le Point, édition du 24/10/2014

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Un certain nombre de médecins ont d'ores et déjà identifié de multiples troubles de santé liés à la mitoyenneté avec ces machines industrielles. A été défini médicalement le "syndrome éolien", qui comprend l'augmentation de maux de tête (les bruits et les turbulences comme facteurs déclenchants de migraines), des bourdonnements d'oreilles à type d'acouphènes, des troubles du sommeil, une majoration des troubles anxio-dépressifs, parfois l'apparition, comme le souligne le Dr Jean-François Ferrieu, de "nausées, vertiges, palpitations, l'ensemble de ces troubles chroniques pouvant favoriser d'authentiques dépressions"...

dimanche 5 octobre 2014

L'éolien industriel encore et toujours dénoncé par la presse, la télévision, les pétitions incessantes...

Chers adhérents, voici plusieurs informations :

1/ Vous pouvez acheter le magazine MARIANNE de cette semaine (paru le 3 octobre 2014) : six pages sont consacrées à l’éolien et ses nuisances. 
Par Vladimir de Gmeline

« Dans l'ensemble de la France en 2013, la capacité des aérogénérateurs n'a été utilisée qu'à raison de 23%. Ils devaient être les moulins du futur, mais la majorité des projets se heurte à l'hostilité des riverains et a une rentabilité écologique discutable. »

Et vous pouvez remercier le magazine Marianne et Vladimir de Gmeline sur


2/ Vous pouvez acheter le journal LE MONDE du 3 octobre 2014 pour son article : « Le nombre de poursuites contre les élus locaux pour prise illégale d'intérêt augmente ». 


3/ Sous réserve de programmation, un reportage devrait être diffusé lors du JT de 20h00 de France 2 du Lundi 6 octobre.
Après les différents articles dans la presse et les reportages de France Inter, les promoteurs ont réagi en pratiquant un lobbying intense sur la presse télévisée.
Il faut donc s'attendre à un reportage réalisé par des journalistes qui ont subi de sérieuses pressions.


4/ Pétition contre le projet de parc éolien de Gudas et Malléon (09) Ariège.


5/ Pétition : Défendons le HAUT-SÉGALA ! NON A L’IMPLANTATION DES ÉOLIENNES INDUSTRIELLES DANS LE LOT.

mardi 16 septembre 2014

L'énergie éolienne : la grande escroquerie. Le film.

http://reinformation.tv/energie-eolienne-grande-escroquerie/

Ce film a été réalisé par le journaliste Armel Joubert Desouches ancien reporter de TF1.
Actuellement "l'Omerta" règne sur la plupart des médias qui sont à la solde du politiquement correct éolien. Les lobbies des promoteurs y ressassent depuis des années les mêmes propos mensongers.


Depuis plusieurs années, les éoliennes sont en train de recouvrir les paysages de France. 5.000 éoliennes aujourd’hui ; si rien n’est fait pour arrêter ce massacre, il y en aura 25.000 d’ici 15 ans. Des machines gigantesques de plus 140 mètres de haut pour certaines. Un parc éolien off shore est par exemple déjà prévu en face d’Arromanches, haut lieu du débarquement allié de juin 1944. La cathédrale de Coutances dans la Manche, saccagée par une éolienne située à proximité. Des exemples, parmi tant d’autres. L’éolien est un secteur dans lequel on peut gagner très rapidement beaucoup d’argent car subventionné par l’Etat. Les Verts, beaucoup de politiques, les lobbys usent toujours du même discours : la gratuité de l’éolien. C’est faux. C’est le contribuable qui le paie par une taxe prélevée discrètement sur sa facture, la CSPE. Un immense scandale financier et un massacre des paysages de France.

mercredi 30 juillet 2014

Dans un rayon de 10 km autour de Pouancé, pour les seuls projets que nous connaissons, nous pourrions voir l'apparition d'une forêt d'une trentaine d' éoliennes géantes de 150m de haut situés sur les communes d 'Armaillé - Pouancé - Chaze Henry - St Michel et Chanveaux - Carbay



Le document photo de la couverture du périodique Valeurs Actuelles du 16 juillet 2014, à diffusion nationale, exprime à lui tout seul la raison du combat des associations anti-éoliennes de la Fédération Vent d'Anjou. 
Celle-ci regroupe une vingtaine d'associations dans le Maine et Loire. 

Le titre de l'article est la "France défigurée". En complément, nous ajoutons le mot :
DEVALORISATION.

Devant la multiplication insensée des projets éoliens, on peut dire:  

-   qu'il ne s'agit plus seulement de la dévalorisation d'une maison privée ou d'un monument
-  qu'il ne s'agit plus seulement de la dévalorisation d'un site, forêt, bocage....
-  qu'il ne s'agit plus seulement de la dévalorisation d'un village ou d'une ville
-  qu'il ne s'agit plus seulement de la dévalorisation du territoire d'une communauté de communes 

MAIS 
-  qu'il s'agit de la dévalorisation de Régions entières
-  qu'il s'agit d'une dévalorisation générale à l'échelle d'un Département.

EN EFFET
-  Qui voudra venir habiter une région couverte d'une forêt d'éoliennes ?
-  Qui voudra traverser une région dont le seul horizon serait celui d'aérogénérateurs industriels de 150 à 200 mètres de haut?

Et cette dévalorisation sera encore plus spectaculaire par rapport aux régions qui, elles, bénéficient de la protection de labels prestigieux comme celui de l'UNESCO, interdisant les éoliennes dans la vallée de la Loire par exemple.
Ces régions deviendront privilégiées par rapport à des régions dévalorisées et dévastées, ne comprenant plus que des " campagnes poubelles bourrées d'éoliennes ".
On verra alors l'apparition de ZSE (zones sans éoliennes) par opposition aux ZDE (Zone de Développement Eolien).
Nos édiles politiques locaux sont-elles conscientes du dramatique bouleversement qui se prépare?
La Fédération Vent d'Anjou, elle, en est consciente.

A titre d'exemple, nous citerons la situation dans le Pouancéen.
Dans un rayon de 10 km autour de Pouancé, pour les seuls projets que nous connaissons, nous pourrions voir l'apparition d'une forêt d'une trentaine d' éoliennes géantes de 150 mètres de haut situés sur les communes 
d 'Armaillé    -   Pouancé    -   Chaze Henry    -    St Michel et Chanveaux    -  Carbay

lundi 23 juin 2014

Qui sème le Vent récolte parfois la tempête... L'Humanité, édition du 18 juin 2014.

Alors que le gouvernement a fait des énergies non renouvelables un de ses chevaux de bataille, certains se lèvent contre l'implantation non concertée de parcs éoliens laissés au seul secteur privé.
Reportage en Aveyron.

https://drive.google.com/file/d/0B2dzU5mlJHm_MU5XcGVORmZ5cXc/edit?usp=sharing

lundi 9 juin 2014

Annulé une première fois en 2008 par le Conseil d'Etat, puis rétabli par Jean-Louis Borloo, puis à nouveau annulé par confirmation de la Cour de justice Européenne le 19 décembre 2013, confirmation d’annulation relayée par le Conseil d'Etat le 28 mai 2014, le tarif d'achat bonifié de l'électricité d'origine éolienne terrestre pourrait être rétabli par arrêté par la Ministre Ségolène Royal... L'argent du Vent les rend fous...

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Communiqué de Presse de la Fédération Environnement Durable: 2 juin 2014   

Ségolène Royal dans la tourmente de l’argent du vent

Le Conseil d’État a annulé, le mercredi 28 mai 2014, les arrêtés de 2008 fixant le tarif d'achat bonifié de l'électricité d'origine éolienne terrestre. Il aura fallu de longues années de procédure pour que cette injustice soit dénoncée au grand jour et prenne fin.
Mais l'Épopée du tarif éolien prend maintenant une allure de feuilleton financier car depuis son annulation, le gouvernement et les syndicats professionnels de l'éolien tentent de faire croire par une campagne de désinformation que la question est réglée. C’est totalement inexact.
Ségolène Royal, 13ème ministre de l’environnement depuis 2001 (1), a annoncé précipitamment le 28 mai 2014 qu'elle allait rétablir immédiatement ce tarif par un nouvel arrêté avec les mêmes privilèges pour les promoteurs éoliens.
Il faut admirer l’obstination(2) de tous les ministres de l’environnement qui bien que s’étant succédé depuis 2001 à une allure digne de l’époque de la troisième république, ont systématiquement maintenu un système illégal qui rackette les consommateurs et engendre une escroquerie financière de plusieurs milliards d'euros par an et qui s’amplifie à vitesse exponentielle.
Depuis des années, ces aides discriminatoires sont supportées injustement par les consommateurs d'électricité qui subventionnent la cupidité sans limite des industriels éoliens.
Maintenir ces privilèges serait une injustice d’autant plus criante que des fortunes considérables se sont constituées avant l'annulation du tarif bonifié. La clarté doit être faite sur ce milieu opaque et une évaluation effective de l'industrialisation éolienne au regard de l'intérêt général est urgente.
Dans le cas contraire la Fédération Environnement Durable entreprendra toutes les actions juridiques disponibles pour faire annuler les décisions du Ministère de l’Environnement visant à rétablir ce tarif illégal. 

(1)Ministres de l’environnement depuis 2001
  1. Dominique Voynet, 2001
  2. Yves Cochet, 2002
  3.  Roselyne Bachelot, 2004
  4.  Serge Lepeltier, 2004
  5.  Nelly Olin, 2005
  6.  Alain Juppé, 2007
  7.  Jean-Louis Borloo, 2010
  8.  Kosciusko-Morizet, 2012
  9.  François Fillon, 2012
  10.  Nicole Bricq, 2012
  11.  Delphine Batho, 2012
  12.  Philippe Martin, 2013
  13.  Ségolène Royal, 2014
(2) Tarif Bonifié éolien terrestre
Le tarif éolien a déjà été annulé en 2008 suite à une première requête en conseil d'Etat déposée par les associations Vent du bocage et Vent de Colère.
Il avait été ensuite rétabli par Jean-Louis Borloo ministre de l’environnement.
Attaqué à nouveau par Vent de Colère en conseil d'État et devant la Cour Européenne de justice, le tarif vient d'être annulé pour la seconde fois.

Fédération Environnement Durable

vendredi 30 mai 2014

Le Conseil d'Etat a annulé aujourd'hui des arrêtés de 2008 fixant le tarif bonifié d'achat de l'électricité d'origine éolienne terrestre, considérant qu'ils constituent une aide d'Etat qui n'a pas été notifiée en bonne et due forme auprès de la Commission européenne.



LETTRE d'INFORMATION : 28 mai 2014
A tous les membres de la Fédération Environnement Durable

Flash INFO
Paris le 28 mai 2014

"L'arrêté du 17 novembre 2008 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie mécanique du vent et l'arrêté du 23 décembre 2008 le complétant sont annulés", a indiqué la juridiction, qui a suivi l'avis du rapporteur public après avoir été saisie par l'association anti-éolienne Vent de colère.

vendredi 23 mai 2014

Tel est pris qui croyait prendre : Jean-Pierre PERNAULT donne raison à ses équipes accusées d'avoir présenté une photo truquée d'une éolienne qui défigure la Cathédrale de Coutances. La preuve par le reportage confond les manipulateurs du tout éolien.

Lors du 13 heures de TF1 du 15 mai 2014, Jean-Pierre Pernault présentait un reportage sur la lutte contre l'éolien industriel qui massacre les paysages, avec la participation de Jean-Pierre Riou, Président de l'association Le Mont Champot (70).

Et pour introduire le reportage, TF1 diffusait une photo de la cathédrale de Coutances (50) avec une énorme éolienne en second plan ! Le lendemain, plusieurs journaux locaux et régionaux attaquaient TF1 en titrant : "Éoliennes. TF1 utilise une photo truquée de Coutances dans son JT". 
Voici un extrait de leur article :
« En venant à Coutances, une équipe de TF1 aurait constaté qu'il s'agit d'un photo-montage assez grossier, qui ressemble fort à une photo envoyée il y a quelques années par une association anti-éoliennes locale. »

Heureusement, trois jours plus tard, Jean-Pierre Pernaut répondait à cette accusation, preuve à l'appui, et non sans humour !
Un grand BRAVO à Jean-Pierre Riou pour son intervention et à la SPPEF (Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France) pour sa photo de la cathédrale de Coutances !



La Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie Ségolène Royal interpellé par la FED (Fédération Environnement Durable)

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Communiqué de Presse:      

Poitiers  le 13 mai 2014
Communiqué de presse

La Fédération Environnement Durable Poitou-Charentes lance un appel solennel à Mme la ministre de l’Environnement Ségolène Royal.
Elle seule peut encore sauver la France d’un massacre aux éoliennes terrestres géantes qui vont ruiner son économie, défigurer ses paysages et détruire son patrimoine.

Cinq mille éoliennes sont implantées sur notre pays. La Transition Énergétique consisterait à continuer à en construire jusqu’à vingt cinq mille. Aucune parcelle du territoire Français n’est plus protégée. 
Les monuments historiques, les parcs naturels régionaux, les sites emblématiques, les lieux de mémoire sont en passe d’être recouverts (plusieurs centaines d'éoliennes sont installées ou en cours d'installation en Poitou-Charentes).
La France est respectée grâce à son passé prestigieux qui a laissé un patrimoine magnifique. Elle a d’autres atouts que d’être transformée en champs d’aérogénérateurs qui la banalisent et la défigurent.

Il serait extrêmement regrettable que la France continue dans cette voie éolienne terrestre alors que de nombreux pays sont en train de la freiner non seulement pour des raisons économiques, mais aussi à cause de ses effets néfastes sur les riverains et de son impact négatif sur l’écologie.

Nous sommes déterminés en tant que citoyens à :

- combattre les mécanismes qui ont asservi la Transition énergétique à l’industrie éolienne,

- refuser que la France soit sous l'emprise d’une idéologie qui a réussi à culpabiliser les citoyens,

- dénoncer un mensonge écologique qui contribue à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre,

- sauver la nature et ce qui reste des zones non industrialisées,

- lutter sans merci pour protéger son patrimoine, et pour garder ses atouts historiques.

L’espace, la nature, le silence, la lumière, l’air et  la pureté de l'eau sont des trésors précieux qui ont de plus en plus de valeur dans un monde de plus en plus industrialisé.

Les citoyens n’accepteront jamais la destruction de leur environnement, de leur patrimoine par des éoliennes inutiles et ruineuses.(*)

 (*) A l'occasion de la venue de la Ministre de l'écologie Ségolène Royal, le vendredi 16 mai 2014 à 14h à Poitiers, les associations de défense de l'environnement de Poitou-Charentes organisent une manifestation devant le Conseil Régional.

dimanche 6 avril 2014

Bruxelles enquête sur la fiscalité énergétique française au sujet du tarif de rachat de l'électricité éolienne par l'Etat auprès des producteurs d'énergie renouvelable : le système des "compensations" actuelles contraint à ouvrir une enquête approfondie pour déterminer si ces réductions sont compatibles avec les règles sur les aides d'Etat ou si elles confèrent "un avantage sélectif qui faussent la concurrence au sein du Marché unique."

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LETTRE D'INFORMATION :  28 mars 2014   

Bonjour,

A tous les membres de la FED

Cette dépêche vient d'être reçue à l'instant.

Bruxelles cherche, tente, de sortir la France du piège concernant le tarif de rachat de l'électricité éolienne et des difficultés majeures liées au mécanisme de la CSPE (Contribution au Service Public de l'Electricité) cette taxe mise en place depuis 2001. 
Il n'est pas évident que cette décision "en faveur de l'Etat français" et surtout du lobby des promoteurs éoliens qui se réjouit ne se retourne pas contre le but recherché.
Ce texte met en évidence l'existence de "compensations" et le 
fait que la commission soit contrainte à ouvrir une enquête approfondie pour déterminer si ces réductions étaient compatibles avec les règles sur les aides d'Etat, ou si elles conféraient "un avantage sélectif qui pourrait fausser la concurrence au sein du marché unique" montre à quel point cette affaire panique le gouvernement et le lobby éolien.


Le bureau de la FED se réunira pour analyser ce nouvel élément et en tout état de cause poursuivra toutes les actions juridiques en cours ou prévues pour lutter contre ce fléau.

Bruxelles enquête sur la fiscalité énergétique française
http://www.boursorama.com/actualites/bruxelles-enquete-sur-la-fiscalite-energetique-francaise-689d450f8d69a80b002349162fc44cab


BRUXELLES :BRUXELLES/PARIS (Reuters)

La Commission européenne a autorisé jeudi un dispositif de soutien de l'Etat français à la production d'électricité à partir d'éoliennes terrestres en France, le jugeant compatible avec les règles de l'Union européenne en matière d'aides d'État.
L''UE a conclu que dans le cadre de ce dispositif, les producteurs d'énergie renouvelable recevaient des compensations pour leurs coûts de production additionnels, "conformément aux lignes directrices de l'UE et sans recevoir de surcompensation".
La France soutient le secteur des éoliennes terrestres en imposant des tarifs supérieurs au prix du marché aux distributeurs qui achètent l'électricité produite dans ces installations, a expliqué la Commission dans son communiqué. La valeur annuelle de cette aide est estimée à 500 millions d'euros.
Pour financer le soutien aux parcs éoliens terrestres, chaque consommateur d'électricité en France doit acquitter une redevance, la Contribution au Service Public de l'Electricité, ou CSPE. Mais la France prévoit des exceptions pour certains types de consommateurs qui limitent la redevance ou les en exemptent entièrement.
La Commission a indiqué jeudi qu'elle ouvrait une enquête approfondie pour déterminer si ces réductions étaient compatibles avec les règles sur les aides d'Etat, ou si elles conféraient "un avantage sélectif qui pourrait fausser la concurrence au sein du marché unique".
Néanmoins, l'institution a précisé qu'elle était en train de réviser ses lignes directrices et envisageait d'y inclure des dispositions permettant l'octroi de réductions pour les grands utilisateurs d'énergie, sous certaines conditions, à l'avenir. "Si ces nouvelles lignes directrices étaient adoptées, elles s'appliqueraient à la présente affaire, ainsi qu'à d'autres affaires en cours", a ajouté l'UE.

samedi 29 mars 2014

Les ministres français, allemands, anglais et italiens disent NON au programme de Bruxelles sur les Énergies Renouvelables (EnR). Retrouvez dans le Communiqué de presse, les raisons du NON. Retrouvez ensuite la lettre de la FED (Fédération Environnement Durable) adressée au Ministre français de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, à Monsieur le Président de République, à Monsieur le Premier Ministre qui reprend les griefs exprimés par les différents ministres européens.

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Paris 26 mars 2014

Communiqué de presse Fédération Environnement Durable :

Les ministres français, allemands, anglais et italiens disent non au programme de Bruxelles sur les Énergies Renouvelables (EnR)

Le ministre de l'Ecologie français, Philippe Martin, et ses homologues allemand, italien et anglais ont adressé le vendredi 14 mars 2014 une lettre à Joaquin Almunia, commissaire européen en charge de la concurrence.

Cette lettre met en évidence le désaccord fondamental entre les propositions de la commission européenne concernant la poursuite d'un programme européen des EnR et la volonté de ces pays de garder leur autonomie énergétique. Elle met aussi en évidence les conséquences néfastes de la politique des aides aux Enr menée jusqu’à présent par Bruxelles, et dont un des objets principaux était initialement la réduction des gaz à effet de serre alors que les conséquences en sont exactement l'inverse, notamment en Allemagne.
Concernant l’électricité « verte » la situation est maintenant cruciale. Les problèmes des réseaux, de l’intermittence du solaire et de l’éolien, provoquent l’envolée des prix et l'insécurité des approvisionnements mettant en danger l’avenir énergétique de l'Europe.

Cette stratégie des EnR menée depuis plus de 10 ans par des services de Bruxelles sous l’emprise de partis minoritaires soutenus par des intérêts financiers puissants a été imposée aux pays européens sur des bases scientifiques fausses, des prévisions économiques erronées et des contre-vérités écologiques. Elle a été relayée systématiquement par des campagnes de désinformation volontairement alarmistes pour en tirer des avantages particuliers. Elle met maintenant de toute évidence en péril énergétique les pays européens.

Les victimes de ce programme sont non seulement les consommateurs étrillés par une augmentation des prix de l’électricité « verte » mais aussi les industriels européens qui consomment de l’électricité et qui refusent désormais de supporter des nouvelles hausses qui mettent en danger la compétitivité de leurs entreprises et contribuent à la destruction d'emplois.

La lettre de la FED adressée le 3 février 2014 à la commission de Bruxelles avec copie au Président de la République et au Ministre de l'environnement, Philippe Martin, décrit dans les détails les effets pervers des aides accordées depuis 2001 aux industriels de l’éolien. Depuis cette date, la politique est basée sur des taxes écologiques, des avantages tarifaires et des avantages fiscaux contraires aux principes fondamentaux de la concurrence et elle a favorisé le trafic international de certificats carbones opaques basés sur les valeurs scientifiques de CO² volontairement erronées et exagérées pour des fins mercantiles.


Des milliards d’euros ont été dilapidés inutilement au détriment de la recherche fondamentale et du développement de nouvelles énergies renouvelables d’avenir plus performantes que des moulins à vent d’un autre âge qui fournissent une énergie intermittente, de mauvaise qualité et hors de prix et qui doit être supplée les trois quart du temps par des énergies fossiles.



 

 



LETTRE DE LA FED A LA COMMISSION EUROPÉENNE

Fédération Environnement Durable
3 rue des Eaux
Paris
75016
à
Commission européenne
Direction générale de la concurrence
Registre des aides d'État
1049 Bruxelles
BELGIQUE

Copies à :
Monsieur Philippe Martin Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie
Monsieur le Président de République,
Monsieur le Premier Ministre.

Paris le 3 février 2014

Ref.  HT 359 – Consultation aides d’Etat pour la protection de l’environnement

Réponse à la consultation de la Commission Européenne sur les futures lignes directrices des aides dans les domaines de l’énergie et de l’environnement

Depuis plusieurs années la Fédération Environnement Durable qui regroupe à cette date 906 associations de toutes les régions de France refuse l'éolien industriel comme pivot du programme des Energies Renouvelables (Enr) de l'Europe.

Voici les principales raisons qui ont conduit la Fédération Environnement Durable à cette position.

1) Compétivité des éoliennes : cas de la France

En 2013 les 5000 éoliennes actuellement implantées sur la France ont produit 2,9% de la production d'électricité nationale. Cette faible performance est la conséquence du taux de charge moyen annuel du parc éolien terrestre qui a été de 24%, soit l’équivalent de 2100 heures de fonctionnement, confirmant que les éoliennes ne sont pas compétitives économiquement.

Pour assurer artificiellement la rentabilité de ces centrales d’aérogénérateurs, le mécanisme français mis en place depuis 2001 est un tarif de rachat de l’électricité éolienne garanti par l’Etat. Ce tarif vient d’être jugé comme une aide illégale par la Cour de Justice de l’Union Européenne.

L’argent nécessaire pour soutenir l’éolien provient d’une taxe facturée au consommateur, la Contribution au Service public de l’électricité (CSPE). Cette taxe pourrait donc être logiquement considérée comme une surfacturation illégale. Si cela était cas, plusieurs milliards d’euros devraient être remboursés aux usagés avec effet rétroactif depuis cinq ans.


Pour atteindre les objectifs fixés par l’Europe dans le domaine des Energies Renouvelables, la mesure phare de la Transition Énergétique du programme du Président François Hollande consisterait à continuer à implanter sur la France jusqu’à 25.000 éoliennes en suivant le modèle allemand. Cette stratégie si elle n’est pas abandonnée conduirait au doublement du prix de l’électricité des ménages français. En Allemagne le prix de l'électricité est de 27 centimes d’euros le kilowatt-heure contre 13 centimes d’euros le kilowatt-heure en France.

Selon les nouvelles propositions de la Commission Européenne ce seraient les consommateurs européens qui supporteraient la politique de développement des EnR et principalement de l’éolien. Les industriels énergétivores ont fait savoir qu'ils n’accepteraient pas les surcouts de l’électricité qui mettent en danger la compétitivité de leurs entreprises en menaçant de décentraliser certaines avec toutes les conséquences sur l’emploi. Le refus récent du Patronat français vient de confirmer cette décision.

La "Transition Énergétique" centrée sur l’éolien est porteuse d’injustices sociales et en France il est légitime de s'interroger sur le bien fondé de cette orientation pour sortir un pays de la crise alors que 4 millions de ménages sont déjà en situation énergétique précaire et n'ont plus accès à l'énergie électrique sans des aides.

Contrairement à toutes les affirmations des industriels de l’éolien la fabrication d’électricité à partir d’éoliennes ne relève plus du développement d’une technologie naissante puisqu’elle est mature et n’a plus aucune raison d’être subventionnée par des mécanismes directs ou indirects.

Après plusieurs décennies de développement, elle est loin d'avoir atteint un degré acceptable de rentabilité. C’est un système artificiel qui continue à engloutir des subventions et qui accapare toutes les ressources des autres filières.

Il pénalise aussi  les programmes de recherches sur les économies d’Energies et surtout d’autres EnR beaucoup plus prometteuses à long terme et moins destructrices de l'Environnement.

2) Intermittence des éoliennes

Les éoliennes présentent un défaut fondamental car elles sont incontrôlables, leur production dépendant uniquement du vent. Le courant alternatif ne se stockant pas, les « crêtes » et surtout  les « creux »  de production, posent des problèmes majeurs et il est nécessaire de réguler le réseau par des centrales thermiques souples qui prennent le relais (charbon gaz fuel)

Le Président de GDF-SUEZ, société fortement impliquée dans l’éolien en France, mettait clairement en garde dès le 8 juin 2011 contre la séduction excessive qu’exerce sur l’opinion publique les énergies renouvelables soulignant le prix élevé de l’éolien :
 « Ce sont des énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserves qui vont reposer sur le gaz naturel » … « on va payer 3 fois. D’abord parce qu’il faudra construire deux systèmes (éolien-gaz) ; deuxièmement, il faudra subventionner les éoliennes ; troisièmement les turbines gaz vont fonctionner seulement 70% du temps et le coût du MWh va être augmenté d’autant. Outre le prix élevé, le système éolien-gaz va générer des gazs à effet de serre 70% du temps. C’est donc un système pollueur ».


De plus, l’absence totale de vent est un phénomène courant comme le prouvent en France toutes les courbes de production heure par heure publiées par le Réseau de Transport de l'Electricité (RTE). L’éolien peut être totalement à l’arrêt lors de périodes anti-cycloniques. Le foisonnement du à trois zones de vent sur la France est insuffisant pour pouvoir faire face comme le prétendent certains promoteurs éoliens à l’irrégularité de l’éolien. Il s’agit d’un risque inacceptable pour un pays moderne lié à sa sécurité électrique. Un black out total engendrerait des risques humains et financiers inacceptables.

Il faut ajouter à cette analyse le fait que l’éolien implique la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de micro centrales de production d’électricité que sont les parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes Haute tension.

De nombreux écologistes sont convaincus que ces lignes et les transformateurs qu’elles entraînent  constituent des nuisances majeures concernant la santé humaine et la dégradation des paysages.

3) Gaz à effet de serre : wind farms are “climate killers”

Les partisans de l'énergie éolienne avancent l'argument suivant : quand le vent souffle, les centrales thermiques peuvent s'arrêter et l'on économise du combustible et du CO². Cela est faux, tous les spécialistes de l’énergie et des réseaux électriques s’accordent pour considérer qu’il faut le double de production de TWh thermiques installés pour faire face à l’irrégularité des TWh éoliens imprévisibles. En clair, les éoliennes produisent automatiquement 2 fois plus de CO² pour faire de l’électricité qu’une centrale thermique seule. Ce problème devient crucial si le pays concerné ne dispose pas de réserves de centrales thermiques pour la régulation du réseau, obligeant à en construire des nouvelles. Cela a été le cas en Allemagne avec les centrales à charbon et à gaz et ce sera prochainement le cas pour la France si le programme de la  transition énergétique est maintenu. L’article du magazine Der Spiegel du 25 octobre 2013 en fait la démonstration : wind farms are “climate killers”, renewable energy has not reduced CO2 emissions in Europe by a single gram.

Le programme du développement des éoliennes en France est voué à l’échec car il entraînerait le doublement des émissions CO² et des conséquences écologiques majeures. Le scénario de la transition Energétique à l'horizon 2020/2025 est basé sur la diminution du nucléaire de 74% à 50% et sur l’augmentation de l’éolien de 2,9% à 14% ce qui conduirait à une production d’électricité éolienne de l’ordre de 75 terawattsheure (75TWh) au total.

L’étude de l’évolution de l’électricité en France a fait l’objet de nombreux rapports officiels et les  prévisions indiquent que de la production totale de l’électricité qui est de 550 TWh actuellement devrait rester sensiblement stable jusqu’à l’horizon 2020-2025. Les besoins résulteront d’une part de l'urbanisation croissante et la montée potentielle des voitures électriques qui pourraient augmenter la demande et d’autre part la diminution de la consommation par l’amélioration des performances énergétiques de l’habitat qui sera mieux isolé.



La répartition de la production de 550 TWh est globalement suivante :
Energie nucléaire :                                        406   TWh  soit  73%
Energies fossiles (charbon, gaz, fuel) :           60   TWh  soit  11%
Energies renouvelables :                                 84   TWh  soit  16%  
   
     dont Hydraulique :                                            67    TWh  soit   12%
     dont Eolien                                                        16    TWh  soit    2,9%
     dont Biomasse et solaire                                     1    TWh  soit    1%

En augmentant la production d’électricité éolienne le problème de l’intermittence des éoliennes devient très rapidement crucial si la réserve de puissance des centrales thermiques n’est plus suffisante et oblige à en construire des nouvelles, et vraisemblablement à très brève échéance pour la France.

La totalité des centrales thermiques représentaient en 2011 une puissance installée de  20 GW, mais de nombreuses anciennes centrales sont en cours de fermeture définitive. La marge de sécurité de capacité restante à partir de 2015 ne sera plus que de 15 GW. En supposant que l'entretien de ce parc thermique lui permette de fonctionner à 80 % du temps, ce qui correspondrait à une puissance  disponible réelle de 12 GW soit 105 TWh. Il ne resterait plus que 45 TWh disponibles pour réguler les nouvelles éoliennes qui seraient implantées sur le territoire. Cet impératif limite donc l’accroissement du parc éolien à 15 TWh.

En résumé, la production à l’horizon 2020 de l’éolien en France actuellement de 2,9 % ne pourra pas dépasser 4% à 5% de la production électrique nationale sous peine de conduire à l’installation de nouvelles centrales thermiques. Le programme actuel issu du Grenelle de l’environnement entraîne déjà une augmentation des émissions de CO² pour réguler les éoliennes avec les centrales existantes et il obligera, s’il est poursuivi, à construire des nouvelles centrales thermiques dont le nombre total pourrait raisonnablement être estimé à 15.

Ce scénario inacceptable conduirait au doublement des émissions de CO² engendrées par la  production d’électricité de la France.

La transition Energétique obligerait aussi à fermer 20 des 58 réacteurs nucléaires du parc français  pour réduire la production excédentaire d’électricité qui sera de l’ordre 175 TWh. 

Ce scénario est hautement improbable et il n’a jamais été annoncé par les dirigeants français ou les principaux énergéticiens comme AREVA et EDF. Les investissements nécessaires seraient incompatibles avec les ressources financières de la France. Il est fort à parier que notre pays a en réalité l’intention d’exporter les 175 TWh d’électricité nucléaire excédentaires à forte rentabilité vers les autres pays européens.

Le résultat global sera une augmentation des émissions de CO2 sans aucune réduction des risques de la production d’électricité nucléaire française, ce qui est totalement  incompatible avec les objectifs écologiques affichés par l’Europe et par le programme mondial de réduction des gaz à effet de serre.

4) Trop d’argent dans l’éolien

Des alertes internationales se multiplient concernant les origines douteuses de certains fonds investis dans les Énergies Renouvelables et surtout de l'éolien.
Blanchiment d'argent et paradis fiscaux sont des pratiques qui existent. Le cas emblématique de l'Italie est particulièrement inquiétant. La Maffia est directement impliquée dans les scandales du financement des parcs éoliens. Mais des alertes ont eu lieu dans d’autres pays comme l’Espagne et l’Allemagne. Il serait regrettable avant toute décision de poursuivre un quelconque soutien à l’éolien avant que la Commission Européenne ne fasse une analyse complète des réseaux financiers constitués de milliers de promoteurs qui écument tous les pays pour mettre des parcs éoliens et qui ont tissé une toile de  sociétés « écrans ».

Il est aujourd’hui  pratiquement impossible de savoir ou va l’argent de l’électricité éolienne.

Pourtant cette industrie prospère grâce à de l’argent public provenant des citoyens européens et cela grâce à divers dispositifs de subventions de tarifs préférentiels, de défiscalisations parfois redondantes et d’aides diverses souvent obscures.

En France en s’abritant sous le parapluie européen et sous un faux prétexte d’écologie, mais en réalité dans l’unique but de s’enrichir, des sociétés prospectent tous les maires ruraux et les propriétaires terriens, pour implanter un maximum d’éoliennes. Ils promettent des redevances élevées et achètent virtuellement les communes en pratiquant un racket rampant du territoire à travers des sociétés pratiquement sans capital.

5) Tous les pays qui  ont pris l’éolien comme modèle de la Transition énergétique sont dans l’impasse

Quelques exemples :
- Au  Danemark, Vestas leader mondial des éoliennes est en difficulté et il a déjà licencié plus de 5000 personnes.
- En Allemagne le  programme éolien terrestre est  fortement ralenti et le slogan des élus français pour justifier depuis 10 ans l’éolien en France: est devenu surréaliste : « il faut accélérer l'éolien car  la France est en retard sur l’Allemagne »
La récente faillite du groupe Allemand Prokon qui a financé et réalisé plus de cinquante champs d'éoliennes surtout dans le nord de l'Allemagne, mais aussi en Pologne, démontre les effets pervers de la transition énergétique.
 « L'Allemagne avait mis les bouchées doubles pour développer les énergies renouvelables, notamment avec des subventions. Désormais, Berlin revient sur ce système qui a gonflé artificiellement le nombre d'installations d'éoliennes et autres panneaux solaires et surtout fait exploser les factures d'électricité. La baisse des subventions, le trop-plein du marché et la concurrence chinoise ont déjà poussé plusieurs entreprises allemandes dans le domaine du solaire à mettre la clé sous la porte. »

Aux nombreuses irrégularités en cours, une fraude aux certificats carbone, les certificats verts de  plus d'1.8 milliard d'euros a eu lieu aussi en Allemagne. Elle a été estimée par les polices financières à 5 milliards d'euros uniquement pour 2012.

- En France les acteurs locaux de la défense du patrimoine, des sites et des paysages ainsi que les 906 associations de la Fédération Environnement Durable, mettent de plus en plus souvent en cause des prises illégales d’intérêt de nombreux élus locaux, bénéficiaires de futurs rentes éoliennes et néanmoins acteurs des délibérations communales figurant dans les dossiers. Ces faits conduisent à la multiplication des plaintes auprès des tribunaux. Ces mécanismes de corruption laissent  planer des doutes sur l’ensemble des décideurs publics les plus proches des citoyens mais aussi sur tous les élus français et sur l’image de l’Europe.
Le Président de la république française a lui même déclaré concernant l'éolien lors de la conférence environnementale, organisée les 20 et 21 septembre 2013 :

« On a même pu constater parfois qu’il y avait eu des effets d’aubaine, des gâchis de deniers publics et des comportements spéculatifs. Ce n’est pas bon, ce n’est pas logique que l’argent public, que ce soit des subventions ou que ce soit de la fiscalité à travers de tels mécanismes, puissent être au service d’une politique qui ne donne pas de résultat.»

Avant toute décision, il serait urgent que la commission européenne analyse les circuits financiers des Energies renouvelables et surtout ceux de l’éolien, cette véritable toile d'araignée de milliers de sociétés sans capital. En continuant un programme de soutien à l’éolien et même en transformant les diverses subventions actuelles en certificats ou primes, cette décision consisterait à vouloir nier les  fraudes et la spéculation. Ce serait cautionner un système opaque.

6) Éoliennes « Ces machines-là nous tuent »

En France, des milliers de témoignages confirment les risques que font subir les éoliennes pour la santé humaine. Ils peuvent être résumés par une récente déclaration d'un couple résidant en Bretagne à 1.000 mètres d’un parc éolien et qui a déclaré Les éoliennes:  « ces machines-là nous tuent. »

Depuis plusieurs années la « Fondation internationale Waubra » a mis en évidence les dangers des basses fréquences émises par les éoliennes et elle a lancé le 24 novembre 2013, un avertissement  aux fabricants d'éoliennes, aux promoteurs, aux acousticiens et aux gouvernements.

La Fédération Environnement Durable demande en urgence une réglementation européenne claire  pour protéger la santé des citoyens. Aucune éolienne ne devrait désormais être érigée à une distance de moins de 1500 mètres des habitations. Les machines géantes dépassant maintenant 150 mètres de haut sont différentes des premières éoliennes de 70 mètres pour lesquelles il y a une dizaine d'années, une protection de  500 mètres avait été décidée et qui est toujours la règle en France.

Avec l’aide de l’Europe, cette zone de protection de 1500 mètres pourrait être immédiatement  imposée en France à l'industrie éolienne à travers la réglementation des installations industrielles classées pour l'environnement auxquelles elles sont désormais soumises, (ICPE).

Cette sage décision éviterait probablement de très nombreux conflits et une multitude de recours juridiques.

7) Paysages et patrimoine de la France

Pour atteindre les objectifs de la transition énergétique il faudrait au moins 25.000 éoliennes sur la France contre 5000 actuellement.

Les Schémas Régionaux Eoliens (SRE) ont acté que dans certaines régions 90% des communes sont déclarées favorables à l’implantation de parcs éoliens. Aucune parcelle de territoire n’est plus protégée. Les monuments historiques, les 43 parcs naturels régionaux, les sites emblématiques les lieux de mémoire sont en passe d’être recouverts (300 aérogérateurs sont prévus dans le seul parc naturel du Haut Languedoc). C'est le saccage organisé d'un des plus beaux pays européens.

La France est réputée mondialement, cela tient à sa situation géographique, à ses espaces naturels protégés, à ses paysages qui sont des biens communs.

Elle est respectée grâce à son passé prestigieux qui a laissé un patrimoine magnifique. Elle a d’autres atouts que d’être transformée en champs d’aérogénérateurs qui la banalisent et la défigurent.

En réponse à sa prise de conscience écologique, l'opinion publique découvre que les gouvernements successifs ont jeté leur dévolu sur l'éolien sans avoir pris le temps d'en peser préalablement ni les contraintes d'exploitation, ni les vrais impacts sur l'environnement. Au regard des enjeux, un choix uniquement basé sur le mythe de la pureté éolienne vendue par le lobby industriel de cette filière est inconcevable pour les citoyens maintenant conscients des réalités de ces aérogénérateurs.

Il serait extrêmement regrettable que la France continue dans cette voie éolienne alors que de nombreux pays sont en train de la freiner non seulement pour des raisons économiques, mais aussi à cause de ses effets néfastes sur les riverains et de son impact négatif sur l’écologie.

L’ensemble de ces constatations est à l’origine d’un grand désordre tant dans l’application de la politique énergétique de l’État que dans le financement. Si ce programme est poursuivi il appartiendra aux juges de rétablir ce que le gouvernement de la France aura omis de faire, avec toutes les conséquences néfastes prévisibles.

Sans douter de l’avenir de l’Europe, on peut espérer en temps que citoyen :
-  combattre les mécanismes qui ont asservi la Transition énergétique à l’industrie éolienne,
-  refuser que des pays soient sous l'emprise d’une idéologie qui a réussi à culpabiliser les citoyens, contrôler certains services publics nationaux et détourner l’écologie véritable de ces buts fondamentaux,
-  dénoncer un mensonge écologique qui contribue à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre,
-  tenter de sauver la nature et de ce qui reste des zones non industrialisées ou banalisées,
-  lutter sans merci pour protéger le patrimoine et la richesse d’une Europe pour lui garder ses spécificités et ses atouts historiques dans un monde de plus en plus « marchandisé ».

L’espace, la nature, le silence, la lumière, l’air et la pureté de l'eau sont des trésors précieux qui ont de plus en plus de valeur dans un monde de plus en plus industrialisé.

Les citoyens n’accepteront jamais la destruction de leur environnement, de leur patrimoine par des éoliennes inutiles et ruineuses.

La Commission Européenne en continuant à soutenir les industriels de l’éolien amplifierait des  fractures sociales majeures actuelles dont les conséquences conduiraient à un rejet massif des citoyens contre une Europe éloignée des réalités. Le sondage Ipsos France paru  le 21 janvier 2014  montre à quel point ce problème est critique.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur de la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne, l’expression de mes sentiments distingués.

Jean Louis Butré
Président de la Fédération Environnement Durable