Le périmètre de protection de 20 km et non 40 km dans l'axe sud du Mont est une manœuvre de l'Etat français destinée à autoriser implicitement de nombreux projets situés dans cette zone, - au moins 46 éoliennes sur la communauté de communes d'Antrain, des dizaines sur la communauté de Bretagne romantique-, notamment ceux de Tremblay (déjà accordé), de Saint Ouën la Rouerie et de Bazouges la Pérouse.
La mise en lumière et la médiatisation de l'annulation des éoliennes emblématiques d'Argouges, hautes de seulement 100 mètres, est un leurre destiné à cacher à l'Unesco les dizaines d'éoliennes bretonnes de 150 mètres de hauteur, qui seraient situées entre 22-23 kms à des altitudes de 100 mètres, et parfaitement visibles du Mont saint Michel.
Le schéma éolien breton du SRCAE confirme ces faits en déclarant toutes ces communes "éligibles" au développement éolien, au mépris des recommandations de l'Unesco lors de sa 35ème session été 2011.
A ce mensonge d'Etat s'ajoute le scandale que tous ces projets bordent la route « sacrée » qui relie le Mont Saint Michel à Saint jacques de Compostelle connue sous le nom de « la voie des Capitales ».
La Fédération Environnement Durable, ses 788 associations dont Plus Belle Notre Verzée, a alerté officiellement l'Unesco.