EOLIEN: LA CONTESTATION S'AMPLIFIEAnalyse de la situation ( Jean Louis Butré), Président de La FED ( Fédération Environnement Durable : 900 associations.)
Eoliennes : rien ne tourne plus rond pour les promoteurs
Les élus qui soutiennent le lobby des promoteurs éoliens doivent se faire beaucoup de soucis.
Voici plusieurs nouvelles majeures parues depuis 24 heures.
Cette QPC région Ile de France a été déposée au nom de la Fédération Environnement Durable et de plusieurs autres associations (voir document ci-joint et ci-dessous).
Le conseil d'Etat l'a validée et l'a transmise au Conseil Constitutionnel.
Si le Conseil Constitutionnel, confirme l'analyse du Conseil d'Etat, l'ensemble des Schémas Régionaux Climat Air Energie (SRCAE) et leurs volets associés les Schémas Régionaux Eoliens (SRE), élaborés depuis plusieurs années par les services de l'Etat, seront alors illégaux.
Dans cette hypothèse ces SRCAE/SRE seraient l’exemple parfait d’un monumental gâchis financier. Le travail effectué par les 23 préfectures des 23 Régions de France pour établir les SRCAE/SRE, n'aurait servi à rien.
Cela correspondrait à des millions d’heures de travail administratif inutiles.
Le lobby des promoteurs éoliens est visiblement aux abois, bien qu'il préfère utiliser la "méthode Coué" pour minimiser l'impasse dans lequel il se trouve, mais il confirme être dans une nasse, en appelant tous les jours l’Etat à son secours.
Toutes les lois et les décrets qu’il a fait établir en sa faveur depuis plus de 10 ans, par des gouvernements et des élus, au mieux aveugles et au pire complices, sont actuellement annulés les un après les autres ou ils sont sapés par les attaques juridiques systématiques des associations de citoyens et cette guérilla est menée non seulement au niveau local mais aussi nationalement.
Tarifs de rachat , taxes (CSPE), schéma Régionaux (SRCAE), Schémas Régionaux Eoliens (SRE), Loi Brottes, Permis uniques, sans parler des actions juridiques prévues contre les futurs textes législatifs qui seront issus de la « Transition Énergétique»
La Transition Énergétique est une usine à gaz administrative qui est visiblement en cours « d’ errance »
Elle est basée sur un double langage concernant ses objectifs, sur le flou de son calendrier, sur l‘absence de chiffrage financier. Elle est en plus bloquée par le sectarisme de certains participants choisis non pour leur compétence scientifique ou économique mais en fonction de leur couleur politique.
Le développement de l’éolien repose juridiquement aujourd’hui sur du sable
La Fédération Environnement Durable alerte, sur les risques qu'ils prennent, les propriétaires actuels ou futurs de parcs éoliens, les investisseurs participatifs ou non, les banques et tous ceux qui spéculent encore sur cette filière qui survit artificiellement grâce à des subventions
En parodiant la célèbre citation du film culte des "Tontons flingueurs", La FED prévoit des "nervous breakdown" aux élus qui cautionnent l’ensemble de cette affaire financière car contrairement à certains discours officiels lénifiants le scandale éolien n’est pas prêt de se calmer non seulement en France mais aussi en Europe
Pour s'en convaincre il suffit de regarder le site de la plateforme européenne contre les éoliennes "EPAW", pour constater les problèmes rencontrés par l’éolien dans tous les pays .
Lire par exemple le résumé en français de lettre de la porte parole EPAW en allemagne, Jutta Reichardt adressée au Ministre Allemand de l’Economie et de L’Énergie qui est en train arrêter le subventions à l'éolien dans son pays
PS : les associations qui le souhaitent peuvent rejoindre gratuitement les 662 organisations de 24 pays européens incrites actuellement sur la Plateforme EPAW
Schémas Climat Air Energie et Schémas Régionaux Eolien ( SCRAE/SRE)
La Question Prioritaire de Constitutionalité (QPC) concernant les SRCAE/SRE, deposée par la région Ile de France a été acceptée par le Conseil d'Etat et elle est transmise au conseil Constitutionnel.
Un autre bonne nouvelle communiquée à l'instant
Département de l'OISE: Hétomesnil, La houssoye, Choqueuse, Conteville, et Rieux.
Association Eolienne 60 et la sauvegarde de notre environnement
Membre de la FED
PERMIS REFUSÉS
C'est avec grande satisfaction que je vous annonce le refus du Permis de construire de l'un des 3 projets éoliens contre lesquels nous nous levons !
La préfecture vient de refuser l'arrêté de Permis de construire déposé par la société Energie Team, qui aurait porté à 20 machines le parc sur la plaine entre Hétomesnil, La houssoye, Choqueuse, Conteville, et Rieux. Les mairies ont été notifiées.
Et les motifs sont sans appels :
- " écrasement d'un paysage valloné emblématique "
- " densité trop forte pour les habitants "
- " impact cumulés des parcs contiguës sur le cadre de vie "
- " lieux trop exigus pour des implantations massives "
- " encerclement complet de Crévecoeur le Grand vu les projets accordés"
- " Aucune cohérence paysagère avec les parcs existants et les parcs autorisés "
- " Silhouettes hors d'échelles en Vallons typiques du paysage picard "
- " nuisances visuelles fortes cumulées dans un paysage sensible "
- " impact sur le GR125 permettant de découvrir un paysage intact "
- " amas total d'éoliennes culminant à 150 mètres "... etc
Suite à notre action depuis deux ans avec
- l'avis défavorable émis par la mairie de Choqueuse,
- Les bâtiments de France,
- La direction Régionales de l'Environnement, par l'information récente du Roso,
- Le député de circonscription Olivier Dassault en relation directe avec le préfet.
- Mr Paccaud à la région picardie,
- Les nombreux courriers et vos nombreuses signatures
La société a 2 mois pour faire appel au tribunal administratif, mais le projet en l'état a peu de chance d'aboutir avec une copie affublée d'une telle notation.
Nous avons mis en ligne et en évidence les atouts naturels de nos vallons, vos prises de positions auprès des décideurs. Argumenté lors des réunions publiques... C'est une grand nouvelle pour notre cadre de vie commun, pour tout le travail réalisé ensemble ! En remerciant particulièrement Frédéric Collet - Pascal Masson - Patrick Martin - Laurence Michel - Véronique Masson et tous les membres actifs ponctuels sur Catheux - Grez - Choqueuse - Conteville - La Houssoye - Le Hamel ... Monsieur Malé, président du Roso,
l'association, regrette cependant que les maires de Catheux et Conteville aient rendu un avis favorable à une telle folie sur nos petits villages malgrés nos courriers et discussions en directs.
Mais le Travail ne s'arrête pas là :
La sévérité de l'arrêté laisse à penser que ces vallons "Natura 2000" berceau de la Celle seront préservés. Mais Il nous reste à préparer notre défense quant au projet de Lavacquerie en limite de Choqueuse et Grez Rieux en continuité de Hétomesnil.
Il nous reste à protèger le bois vidame de Choqueuse de la Société Cita Quadran et de ses 6 machines.
Protéger Hétomesnil, Rieux le Hamel, Cempuis et Previllers de l'encerclement par le projet de 10 Enertrag.
Nul doute que cette première victoire va donner fort à faire à ces promoteurs prometteurs pour mener à bien leurs convoitises.
N'oubliez pas de nous retourner votre participation financière si vous le souhaitez !
L'association reste ouverte aux volontaires - contactez nous sur le site ou ci dessous
LA CONTESTATION ANTI ÉOLIENNE SE DÉVELOPPE PARTOUT EN FRANCE
Pas un jour sans des protestions venues de toutes les régions!
Eoliennes : un vent de la contestation souffle sur Rodez
Le 10 mars à 14h22 par R.B. | Mis à jour il y a 6 heures
Un peu plus d’un mois après s’être fédérés sous la bannière du collectif «Sauvons l’Aveyron du fléau éolien», les représentants des 27 associations qui militent, certaines depuis de nombreuses années, pour stopper l’implantation de nouveaux mâts, se sont donné rendez-vous, vendredi après-midi, à Rodez, pour manifester leur ras-le-bol et montrer leur force.
Venus de tout l’Aveyron, les anti-éoliens ont également pu compter sur le soutien de leurs homologues des départements limitrophes et au-delà, de la Gironde. Plus de 400 personnes portant pancartes et panneaux se sont ainsi retrouvées, vers 14 heures, Place Foch. De là, le cortège est parti vers la préfecture voisine en scandant des slogans hostiles "aux élus corrompus et aux promoteurs sans scrupule".
Arrivés Place Charles-de-Gaulle, des manifestants sont sortis du cortège pour accrocher pancartes et banderoles aux grilles de la préfecture. Puis, Jean Marty, du collectif Agir pour le Lévezou, a pris la parole pour rappeler qu’en Aveyron, "94 éoliennes ont déjà été construites et que 343 autres sont en projet. Sans oublier la réalisation d’un méga transformateur qui permettra d’installer, à court terme, jusqu’à 800 mâts et des lignes très haute tension pour acheminer l’électricité à travers le département. Trop, c’est trop."
Reçus par le Préfet Cécile Pozzo di Borgo, les représentants du collectif ont pu exposer leurs griefs, accompagnés de Christian Bernard, de Vent de colère et Jean-Claude Austruy, spécialiste de l’aigle royal, dont la sauvegarde serait menacée par l’implantation de mâts éoliens.
Après une heure et demi d'échanges "plutôt constructifs", la préfète a concédé quelques aménagements à venir. "Le préfet conçoit que la méthodologie est à revoir. Elle s’est donc proposée de réunir prochainement tous les promoteurs éoliens pour que tout soit remis à plat. De son côté, la DDT va réaliser des études techniques approfondies sur les territoires susceptibles d’accueillir des projets éoliens. Les futurs maires disposeront ainsi de toutes ces données pour guider leurs choix". Enfin, "histoire de prouver à nos détracteurs que nous ne sommes pas opposés à tout" reprend Graziella Pierini, porte-parole du collectif, nous avons également proposé de collaborer à la mise en place, sur le territoire, des Scot (Schéma de cohérence territoriale)."
02120 Puisieux-et-Clanlieu & Hauteville & Sains-Richaumont 02510 Iron 02140 Saint-Gobert 02240 Parpeville 02190 Mont-d’Origny 02100 Neuville 02250 Housset
Le souffle de la colère des anti-éoliens mobilise 200 personnes à Puisieux-et-Clanlieu
Deux cents personnes ont assisté au rassemblement contre le déploiement anarchique des éoliennes en Thiérache et dans le Saint-Quentinois. Une première belle victoire ?
Un cadre bucolique sous un soleil printanier, samedi après-midi, le parc du château de Puisieux avait des allures d’ouverture de saison touristique. On en était loin. Les lieux servaient de cadre à l’organisation d’une réunion d’envergure mettant en garde à qui voulait l’entendre les risques d’un éolien tous azimuts sur le territoire du nord de l’Aisne.
À l’initiative de Valérie Bernadeau, la propriétaire du lieu d’accueil et du collectif Picardie Environnement Durable affiliée à la Fédération Environnement Durable (FED), la réunion a accueilli près de deux cents personnes. Un beau succès pour cette première, de quoi faire pâlir les éoliennes du secteur, «c’est une réussite, mais une continuité de nos actions explique Bertrand de Miramon, délégué du collectif FED, on veut simplement démontrer des faits.»
De nombreux témoignages se sont succédé durant près de deux heures par des habitants directement confrontés aux éoliennes sur la Somme, l’Oise et le Pas-de-Calais à travers des parcs existants ou des projets. Tous avaient voulu faire le déplacement pour expliquer leurs combats.
À deux semaines des municipales, les anti-éoliens industriels veulent politiser le débat et encourager clairement à voter pour ceux qui sont contre les projets de parcs éoliens. Bertrand de Miramon rappelle que le collectif auquel il appartient est favorable aux énergies renouvelables mais dénonce une mascarade à la fois politique, industrielle et financière des éoliennes. Il parle des créations d’emplois de la filière qui sont inexistantes, des risques liés à l’environnement et des atteintes au patrimoine qu’il soit privé comme public. Le château de Puisieux n’a pas été choisi au hasard puisqu’il lui aussi directement menacé par l’implantation d’un parc éolien sur Sains-Richaumont. Une action au tribunal administratif est en cours.
L’autre projet d’implantation du Vilpion autour de Saint-Gobert lancé en 2007 est lui aussi en suspend, c’est dire si le mot d’ordre général des anti éoliens de samedi après-midi restait celui de la mobilisation et de la détermination à poursuivre de manière légale les actions envers la justice.
Chute de la valeur foncière
Pour le collectif, l’implantation de l’éolien entraîne une baisse de 30 à 40% de la valeur immobilière. Le témoignage de Marie-Ange Roy, une habitante de Mont-d’Origny est sans appel, «on a fait bâtir il y a trois ans. Aujourd’hui on a un bien qui va perdre de sa valeur et on va avoir des éoliennes à 700 m de la maison, tout ça sans en avoir été informé. Si je n’ai pas pu arrêter le projet, je suis décidé à stopper le second, c’est pour cela que je me présente à la mairie.»
La chute de l’immobilier est aussi un argument repris par Jean-Louis Doucy, directeur de la Thiérache d’Aumale, qui samedi, intervenait comme particulier en se souvenant de l’installation des éoliennes de Villers-le-Sec il y a dix ans. Pour lui, tout ceci n’est que mascarade. En aucun cas l’éolien ne peut se substituer au nucléaire, «les promoteurs sont des voyous, l’éolien est développé par accointances politiques, l’éolien industriel ne remplacera jamais le nucléaire, on a un rapport de 1 à 600 entre 1 éolienne et un réacteur.» Bertrand de Miramon détaille que pour ajuster la puissance éolienne qui produit une énergie qui n’est pas stockable, les éoliennes doivent avoir recours à des centrales qui fonctionnent au gaz ou au fioul, donc au final, un coût plus important.
Si l’habitat a largement été évoqué, celui du patrimoine axonais aussi, surtout dans le cadre de la commémoration de la Grande Guerre. Bertrand de Miramon a affirme que «nous avons un président du Conseil général qui pilote le centenaire de la Grande guerre mais en même temps, il encourage l’implantation d’éoliennes partout alors qu’on veut classer un patrimoine de lieu de mémoire à L’UNESCO, qui sera saturé d’éoliennes, c’est inadmissible.»
Les anti-éoliens ne manquent pas d’argument pour ralentir la pousse de ces machines à faire du vent. Ici, samedi on a fait plus que brasser de l’air, les différents collectifs semblent avancer dans leur lutte contre le tout éolien industriel. Seul regret lors de cette réunion, le manque de promoteurs et d’élus qui auraient sans doute enrichi le débat.
L’éolien en Thiérache : avancement des projets
Difficile de s’y retrouver dans l’état d’avancement de l’éolien dans le nord de l’Aisne. Il existe les parcs en fonctionnement, ceux en projets, ceux en suspens ou ceux annulés. La Direction départementale du territoire publie une carte sur Internet via l’application Cartelie faisant le point sur l’avancement dont voici les grandes lignes (un point représente une éolienne). Sur Iron, c’est un parc de 14 éoliennes qui va voir le jour contre 16 initialement demandé par le promoteur, sur le secteur de Hauteville, 9 mâts de 125 mètres vont être installés contre 11 prévus par le promoteur Volkswind.
Sur Puisieux, l’accord a été donné pour 6 éoliennes, sur Sains-Richaumont, autorisation mais aussi refus ont été prononcés vis-à-vis d’un projet, sur Voulpaix, il a deux parcs en projet soit 17 éoliennes dont 1 parc avec des mats atteignant 180 mètres de hauteur tandis qu’un autre reste en projet à Saint-Gobert pour l’installation de 6 éoliennes. Il faut ajouter, les parcs jouxtant l’arrondissement c’est-à-dire sur les secteurs de Parpeville, Mont-d’Origny ou sur la Neuville Housset. Sur le nord de l’Aisne, le chiffre de 110 éoliennes en fonctionnement est avancé.
Un tract montrant Hauteville encerclé d’éoliennes en fonctionnement sera distribué par le collectif dans des villages impactés.
200 personnes se mobilisent contre les éoliennes
THIERACHE (02). Une manifestation contre les projets d’implantation d’éoliennes en Thiérache avait lieu samedi autour de Valérie Bernardeau. Deux cents personnes y étaient.
Il y a quelques mois encore, alors qu’elle lançait un cri d’alarme, Valérie Bernardeau était bien seule contre l’installation d’éoliennes géantes dans la verte Thiérache. Mais samedi après-midi, tout a basculé : près de 200 opposants au projet étaient rassemblés dans la cour d’honneur de son château. Un véritable soutien à la propriétaire des lieux pour éviter l’encerclement de son village, par d’autres communes voisines favorables aux édifications d’éoliennes. L’Oise, le Nord, le Pas-de-Calais, les Ardennes, la Marne, les Deux-Sèvres et l’Aisne étaient fortement représentés. Notamment par Bertrand Miramont, délégué collectif Picardie environnement durable, qui n’a pas mâché ses mots envers les prometteurs, les propriétaires des terrains et les élus, qui dit-il, sont « attirés par l’appât du gain » au détriment des riverains et de toutes les nuisances qu’ils auront à subir.
Si les principaux promoteurs ont été passés au crible, il n’en demeure pas moins, que les conclusions portant sur de tels projets d’installations avec dans certains cas des éoliennes pouvant atteindre 220 mètres de hauteur, voire plus, demeurent sans appel.
D’ailleurs Bertrand Miramont est formel : « On ne peut pas laisser faire. Il faut interdire la prise de décision des représentants de l’État, qui donne son feu vert. C’est inadmissible, d’autant plus que dans de nombreux cas, les installations ont lieu à proximité de sites historiques et touristiques. Le non-respect de l’environnement est grave et suscite bien des questions, sur lesquelles les politiques devraient d’avantage se pencher. » Les opposants sont donc bien décidés à combattre. « Cela ne fonctionne pas et c’est sur fond d’arnaque, que les locataires d’éoliennes ne pourront se sortir de situations inextricables, avec pour certains le démantèlement de leurs terres agricoles. De nombreux exemples dévoilent des études d’impacts faussées ou non objectives, le défaut d’information et de transparence, de participation des citoyens sur les projets d’installations, l’accès aux dossiers à la direction départementale du territoire ou en mairie (…). Seule une minorité de cultivateurs a repris le droit chemin de la sagesse après maintes réflexions sur des conseils émanant de personnes fiables. » Monsieur Desachy exprime haut et fort son immense colère : « Les éoliennes on n’en veut pas. Nous les combattrons jusqu’au bout. Nous ne laisserons aucun répit aux prometteurs. D’ailleurs de nombreux procès sont en cours. Bien souvent les décisions de justice nous donnent raison. Ces projets nuisent également à la vie des espèces animalières sauvages de chaque région. » Il cite l’exemple de la Somme, où 800 chauves-souris auraient quitté leur habitat depuis l’arrivée des éoliennes. Et de poursuivre : « Unissons nos énergies. Aujourd’hui, à Puisieux, je crois que notre combat a pris une autre dimension. Ça bouge dans tout le pays. J’ai l’intention de me présenter aux prochaines législatives pour vous représenter à l’Assemblée nationale. Vous voterez le député des éoliennes sinon rien ! » Valérie Bernardeau a gagné une première manche. Affaire à suivre
49 MAINE-ET-LOIRE 49440 Angrie
Eoliennes à Angrie. Des haies pour faire passer la pilule?
Pour limiter l’impact des éoliennes, la société Syscom, promoteur d’un projet d’implantation de cinq éoliennes à Angrie, propose de planter des haies à proximité des habitations des riverains. | OF
C’est la proposition de la société Syscom, promoteur d’un projet d’implantation de cinq éoliennes. Les opposants sont plus que sceptiques.
"La multiplication des parcs éoliens reste un sujet d’actualité qui divise l’opinion, faute d’informations suffisantes", souligne Gérard Chevillard, président de l’association Vent des moissons, elle-même intégrée au collectif Vent d’Anjou nord, qui s’oppose aux nombreux projets sur le territoire (37 éoliennes pourraient, à terme, y être implantées).
Que faire, donc, pour calmer les ardeurs des mécontents ? La société Syscom, promoteur du projet d’Angrie (5 éoliennes à l’étude), pense avoir trouvé la parade. "Cette dernière, poursuit Gérard Chevillard, a fait parvenir de manière sélective, dans un premier temps, un courrier aux riverains du parc pressenti (au nord-ouest de la commune)."
Qu’y lit-on ? Que "dans le cadre du projet éolien sur la commune, Syscom sollicite l’ensemble des riverains habitant à proximité de la zone d’étude, pour l’installation de haies". Une démarche justifiée par la loi, visant à "présenter, dans le dossier, des mesures compensatoires limitant l’impact du parc éolien".
Un courrier qui fait bondir Gérard Chevillard, lui-même proche du futur parc… "Les personnes concernées sont un peu désemparées. Elles ne connaissent rien du dossier. On leur montre des photos de haies qui seraient censées masquer les éoliennes, mais qui ne sont pas du tout conformes à ce que sera la réalité."
Indre - Tilly - Environnement
Inquiétudes et interrogations autour des projets éoliens
« Soixante-dix machines sont prévues dans un rayon de 7 km », indique Didier Pierre, président de l'association Bocage et patrimoine.
Tilly. Près de cent trente personnes étaient rassemblées, hier pour une réunion d’information sur les éoliennes.
Ils sont venus de l'Indre, de la Vienne et de la Haute-Vienne. Tilly, commune du Parc naturel régional de la Brenne, à la lisière de ces trois départements, est également le siège social de l'association Bocage et patrimoine. Son président, Didier Pierre, a animé, samedi soir, une réunion d'information pour « évoquer la multiplicité des projets d'implantation d'éoliennes dans le secteur ». La prise de position est lancée d'emblée :« Les informations sur l'implantation d'éoliennes ne sont fournies que par les promoteurs. Nous voulons vous donner l'autre version, vous dire ce qui n'est pas souvent dit ».
« Soixante-dix machines sont prévues dans un rayon de 7 km », précise Didier Pierre (1). Parmi les principales craintes qui accompagnent ces projets : « Le bruit, la dépréciation foncière des maisons, la destruction des paysages, les nuisances sur le bétail… »
Carl Dunning-Gribble qui réside à Bonneuil, a été sollicité pour installer des éoliennes sur ses terrains. Il témoignait, samedi : « On nous proposait en échange 6.000 € par an, par éolienne. J'ai alors fait des recherches et je me suis rendu compte que l'on nous attire avec des loyers attractifs, mais qu'ensuite, tous les engagements financiers retombent sur le propriétaire. Le bail est unilatéral : une fois que c'est signé, les promoteurs ont tous les droits. S'ils peuvent résilier le contrat quand ils le souhaitent, nous ne le pouvons pas. La loi prévoit 50.000 € d'indemnités pour le démantèlement d'une éolienne. En réalité, cela revient à au moins 300.000 €. Pour le financer, les propriétaires n'ont en général que deux possibilités : vendre d'autres terrains, ou bien laisser une friche industrielle chez eux ».
(1) L'association a recensé les projets en cours dans la région : six éoliennes à Beaulieu ; trois à Jouac ; trois à Bonneuil ; dix à Chaillac ; sept à Tilly ; vingt à Thollet ; douze à Verneuil-Moustiers ; six à Lussac-les-Églises.
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