lundi 24 mars 2014

Gérard MESTRALLET, P.D.G du Groupe GDF SUEZ déclare : « Nous demandons la réduction des subventions pour les technologies renouvelables matures comme l'éolien et le solaire ».

Interview au Figaro économie, édition du 20 mars 2014.
Monsieur Mestrallet, P.D.G du Groupe GDF SUEZ déclare :

« Nous demandons la réduction des subventions pour les technologies renouvelables matures comme l'éolien et le solaire ».

Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquim Almunia, étudie actuellement le système de soutien aux énergies renouvelables dans le cadre de sa responsabilité sur les aides d'Etat.

La fin des obligations de rachat des énergies vertes à prix fixe pendant 15 à 20 ans à l'origine d'une explosion des coûts est clairement sur la table.
On pourrait s'orienter sur un schéma beaucoup plus adapté à la réalité avec une subvention fixe qui conduit les investisseurs à gagner plus si les prix sont élevés et moins si le marché est bas. En attendant notre position est connue : nous demandons la réduction des subventions pour les technologies renouvelables matures comme le solaire et l'éolien et leur maintien pour les énergies de demain, comme l'éolien en mer par exemple, qui doivent être aidées pour se développer."

Voilà un Communiqué qui doit faire certainement chaud au cœur des promoteurs éoliens de France et en particulier du Haut Anjou.

On peut déduire de ce communiqué :
  • une rentabilité des projets éoliens moindre et incertaine
  • des financements par les banques plus difficiles à obtenir  face à des risques accrus
  • et surtout des rentes offertes par les promoteurs éoliens aux communautés de communes et aux particuliers revues à la baisse .
Les promoteurs éoliens du  haut Anjou doivent bien faire la grimace.

Merci Monsieur Mestrallet pour votre bon sens qui va tout à fait dans celui des associations anti-éoliennes qui se battront désormais avec encore plus de courage et de détermination.

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LETTRE d'INFORMATION:  25 mars 2014
    
Le Président de GDF -Suez demande la réduction des subventions à l'éolien terrrestre

Cette déclaration à la Commission de Bruxelles du PDG de GDF-Suez, Gerard Mestrallet, publiée par le Figaro du 20 mars 2014 vient consolider celles de tous les autres grands énergéticiens.
Elle confirme le sentiment que les subventions et les tarifs de rachat accordés à l'électricité éolienne terrestre sont condamnés à court terme, comme nous l'espérons tous. 


Elle met aussi en lumière un désaccord profond entre le Syndicat des Energies Renouvelables 
(SER), sous le contrôle de EDF-GDF-SUEZ-AREVA qui parie sur l'éolien off-shore et le Syndicat France Energies Eoliennes (FEE), composé des centaines d'autres promoteurs, qui veut continuer à imposer au gouvernement le maintient des subventions à l'éolien terrestre.



Le syndicat France Energies Eoliens (FEE) a organisé récemment une campagne publicitaire et un sondage pour imposer la Transition Energétique et tenter de forcer la main à nos dirigeants en n'hésitant pas indirectement à jouer sur les sentiments anti-nucléaires de beaucoup de français.  
Ce syndicat s'associe, ainsi sans l'avouer, aux campagnes menées dans ce sens par les dirigeants écologistes, par celles du réseau Sortir du Nucléaire contrôlé par Europe Ecologie Les Verts (EELV) et par des associations extrémistes comme Greenpeace.



En réalité ces événements mettent en lumière le fait que les industriels des Energies renouvelables ont peur. 
Par des campagnes de désinformation, ils tentent de faire oublier que les français ont été volés depuis plus de 10 ans par des éoliennes ruineuses et destructrices de l’environnement.