dimanche 20 novembre 2011

Ouest France, édition du 18 novembre 2011 : l'interview de Bernadette KAARS, présidente de la Fédération Vent d'Anjou (dont fait partie Plus Belle Notre Verzée), membre de la FED au niveau national (Fédération Environnement Durable). Bernadette KAARS et nombre de nos associations membres de Vent d'Anjou, étaient reçues par Maître Isabelle de BODINAT, notre avocate, qui est spécialiste du Droit de l'Environnement.

Les écologistes contestent le choix systématique de l'éolien depuis dix ans par les pouvoirs publics. On ne peut pas faire de l’écologie sans penser aux gens qui habitent sur place. Une éolienne, c'est un monstre de 150 mètres de haut, qui tourne même la nuit, qui cliquette et qui clignote. Cela a un impact visuel sur 30 kilomètres. Terminer le plaisir gratuit de contempler un paysage.

C'est surtout un véritable jackpot pour les promoteurs qui sont tous allemands ou danois. EDF leur rachète l'énergie, deux fois le prix du marché pendant dix ans, quelque soit la quantité. Et c'est le consommateur qui paye. Pendant ce temps là, nos maisons perdent 40 % de leur valeur. Et la clientèle des gîtes ruraux baissent tellement qu'ils n'ont plus qu'à fermer. 

Pour diversifier les sources d'énergie, on doit commencer par l'habitat. Ensuite, il y a la biomasse. En Allemagne, on considère qu'il y a là le même potentiel qu'avec l'éolien. C'est un gisement colossal, sur lequel la France ne fait aucune recherche. Alors qu'il a deux avantages. Il crée des emplois contrairement à l'éolien. Et ne bouscule en rien le patrimoine.
Ni l'Europe, ni la communauté internationale n'obligent la France à ne développer que l'éolien comme elle le fait
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Cliquer sur le lien ci dessous pour accéder à l'article de Ouest France :
https://docs.google.com/open?id=0B2dzU5mlJHm_MWM4N2ExY2QtNTQzOS00MTZlLWJkYjQtYzM1ODI5NTFmYWVj